samedi 28 mai 2011

L’INSTITUT SUPERIEUR D’INFORMATIQUE EN FETE

L’INSTITUT SUPERIEUR D’INFORMATIQUE(ISI) célèbre sa journée d’intégration qui se déroule à Douta Seck dans une ambiance festive.

A 15heures, c’est l’élection Miss et Master qui ouvre les festivités. Selon la Miss 2010 Sherryl  permet de montrer  que: «  l’Institut Supérieur d’Informatique ne compte pas seulement des manias de l’informatique mais aussi des belles filles et des beaux hommes. ». La délibération sacre Aminata Miss et Yoan Master d’ Isi.
Après, l’ivoirien Manoucho étudiant à l’institut chauffe la scène avec ce qu’il appelle : « la futur danse feu de la Côte d’Ivoire dénommée le Placadi 200 ». Le public émerveillé par le talent de leur camarade l’encourage par des cris, des applaudissements.  
Place aux prestations des différentes nationalités.
La Mauritanie ouvre le bal par une présentation de leur pays fait par Enzol. Elle présente un défilé des différents groupes ethniques qui composent leur terroir. Le public très attentif acclame. Les Mauritaniens se mettent debout souriant, tenant leur drapeau en regardant leurs amis le hisse avec tant de fierté.
Puis vient le tour des Iles Comores qui exposent une danse très douce qui captive la foule. La Guinée-Bissau monte sur le podium ; et c’est le choc total.
Les danseuses bissau-guinéennes ont de l’huile de palme sur le corps. Des jupes tissées à base des fils de sac de riz. C’est un groupe constitué de cinq membres à savoir quatre filles et un garçon. Parmi les quatre filles deux d’entre elles n’ont que des strings en dessous de leurs jupes de danse. Lorsqu’elles dansent les jupes se soulèvent et le public s’écrie : « Hastafoulla’h, Hastafoulla’h !!!!!!!!!!!! ». Certains  regardent à côté, d’autres se déplacent pour revenir à la fin de leur prestation. Le spectacle se poursuit avec le danseur bissau-guinéen  qui attrape le mortier à l’aide de ses dents. Descend le podium avec le mortier serré entre ses dents puis remonte sur la scène. Juste après, les danseuses mettent le mortier sur la poitrine du garçon et prennent des bois pour piler sur lui. Alors, le représentant de la communauté bissau-guinéenne dit : « c’est comme ça que l’on parle avec les morts chez nous. ». Fin de leur prestation, le public souffle un « ouf » de soulagement parce qu’il est choqué d’avoir vus les fesses des danseuses qui ne portent pas des shorts.
L’animateur annonce à la criée la prestation gabonaise. Les Gabonais commencent à rappeler l’histoire politique de leur pays puis vient après l’hymne national la chorégraphie dansante présentée par le groupe nommé les déesses. Leurs pas de danses présentent premièrement quelques danses de leur terroir (djembé, elone, dikoku). Deuxièmement, la danse Djazzé.  La communauté gabonaise crie, acclame leur compatriote et monte sur la scène pour esquisser quelques pas.
Après le Gabon vient le Congo qui débute par un sketch dénommé l’institut de sapologie informatisé qui à l’annonce fait rire les étudiants. Dans leur sketch, ils mettent en application leurs cours de réseau, de programmation via l’accoutrement afin de dédicacer leur professeur monsieur Seck. Ensuite vient la chorégraphie congolaise où ils dansent le « Ndombolo » une danse très prisée dans leur pays. Dans le public, les autres nationalités les encouragent très forts aussi ils se joignent à eux.
Pour clôturer les prestations, c’est le Sénégal qui met en scène une pièce qui montre la revendication féminine et l’acceptation de la culture d’autrui. L’étudiant sénégalais d’Isi le traduit ainsi : « Aucune culture n’est ni au dessus ni meilleur que celles des autres. L’intégration passe par la diversité culturelle et l’acception de l’autre en tant qu’individu unique et égal à nous. ».
Après cela, toutes les autres nationalités montent sur scène pour danser le «  youza  »  danse du moment.
La fête se termine par les remerciements du président de l’Amicale des Anciens et Etudiants de l’Institut Supérieur d’Informatique, Edgard Loubela qui adresse un grand merci aux étudiants et aux invités d’être venus nombreux ; un remerciement spécial à son équipe qu’il qualifie : «  dynamique, performante que sans elle, il ne sait comment il aurait pu organiser cette fête qu’il trouve réussie. »


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