Le cannibale

 

 

Le cannibalisme, une pratique condamnée par nombre d’individus car la chair humaine n’est pas comestible défend-il.

Mais, le Gabon est un pays où ‘’ Tu ne tueras point’’,  l’un de deuxième commandement de Dieu a un écho différent. Dans ce pays où la population est estimée à 1 million 500, des concitoyens deviennent des loups dans une émeute où le mâle dominant n’est pas toujours identifiable.  « L’homme est un loup pour l’homme », dit Hobbes, cette assertion est une pratique réelle car les pachas de la haute société préfèrent l’homme  au détriment de toutes les espèces animales consommables que regorge la forêt verdoyante de ce capuchon de l’océan atlantique.

Ce  pays d’Afrique centrale où la disparition d’un individu se transforme en un cauchemar auprès de ses  proches mais un bonheur auprès de ses amoureux de la viande fraîche. Il ne se passe chaque jour sans qu’une découverte macabre… Non, horrifiante  qualifie nombre des Gabonais où le quotidien rime avec une personne dépourvue de ses organes génitaux jusqu’à à la langue, cet organe qui ne le permettra de goûter les plaisirs de l’au-delà.

Des femmes, qui découvrent l’acte sexuel par le biais d’un bout de bois, qui constitue la deuxième exploitation du Vert, Jaune et Bleu. Aucunes femmes ne s’offusquent de ce drame, l’association des femmes se taisent mais tournent les reins en échange d’une bière pour accueillir les hôtes comme dirait-on  « tais-toi et danse », la société civile ne pipe mot  de ce crime rituel. Vaut mieux se boucher  les oreilles puisque la langue a fourché car le terme « Crime rituel » dérange la représentante du ministère de la Justice bien que le numéro 1 Gabonais a bloqué la route du boulevard pour s’adresser aux représentants du peuple qui, étaient obligés de porter ce costume qui mettent tous les six ans quand ils vont demander la voix des villageois avec dans leurs  vestes et leurs 4X4 remplient d’enveloppe de 100 mille et des cartons de dindons, des pagnes aux motifs du parti unique, malgré  l’avènement du multipartisme en 1990. Ces actes odieux continueront à perdurer tant que les hommes de Loi ne verront pas que des enfants, des femmes sont les aliments de prédilection des braconniers.