samedi 14 mai 2011

ESPACE DE CREATION CHEIKH IBRA FALL(ECCIF) A LA DECOUVERTE DU VILLAGE ARTISANAL ESPACE DE CREATION CHEIKH IBRA FALL



L’Espace de Création Cheikh Ibra Fall(ECCIF) est un village artisanal qui a été bâti en 1998. Situé d’abord à la Zone B, et depuis 2002, l’ECCIF se trouve à la Corniche Ouest.


Le village artisanal regroupe une dizaine de métier sur le domaine de l’art et des créations.
On a rencontré un artisan du bois d’ébène nommé Lamine FADIGA. Fabricant des porte-clés à l’éfigie de la carte de l’Afrique et des chapelets pour prier. Il trouve son bois d’ébène à Touba.
Pour créer un chapelet, Lamine taille le bois avec un couteau, arrondit les formes du chapelet avec une lime de scie et utilise un vilebrequin pour percer les perles.

 Aussi L. Fadiga affirme : « c’est un travail qui prend du temps. Pour achever un chapelet cela me prend trois(3) à quatre(4) jours». Lamine fabrique ses chapelets sur commande et le prix commence à partir de vingt mille francs Cfa (20.OOO francs) selon la taille et la grosseur du chapelet tandis que les porte-clés sont vendus au marché artisanal.


Maguette Ndiaye alias « Max » est un peintre qui a commencé par le dessin depuis son adolescence.
«Je conçois des tableau depuis mon adolescence».  Il s’est lancé dans cette profession après l’échec au BFEM (classe de 3ème). Ses créations sont des paysages abstraits et portraits. Il réalisait une fresque lorsque nous l’avons rencontré.
A travers cette œuvre, Maguette raconte l’histoire du Sénégal, en passant par l’éducation avec le coach Barma Fall (philosophe et penseur wolof). Pour Ndiaye, ce métier lui permet de subvenir à ses besoins.
Avez-vous déjà exposé votre travail au Cices ?
M.N : non, je n’expose pas encore mon travail au Cices. Mais, j’ai juste participé au Forum Social Mondial qui s’est déroulé durant le mois de février en tant que percussionniste.
Pour faire ses portraits Ndiaye utilise une peinture acrylique qu’il mélange  avec de l’eau ; il crée les formes à l’aide d’un bout de bois.

Pour ces artisans, loin du fait de subvenir à leurs besoins, ce métier est d’abord une passion pour eux car ils aiment l'art.

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